Comme à La Maison

crédits La Maison

En l’espace de seulement six ans Chloé Tatin et Luc Pourrat ont fait de « La Maison » une adresse incontournable de la scène ruthénoise

Chloé est originaire des Charentes maritimes, cette autodidacte a mis son expérience et son intelligence sociale au service de ses clients « j’ai beaucoup voyagé, et au grès de mes déplacements j’ai fait pas mal de petits boulots et notamment des saisons dans la restauration. Cela m’a permis aussi de rencontrer beaucoup de gens et d’avoir une certaine ouverture d’esprit. » Cette globe trotteuse décide finalement de poser ses valises à Paris, elle atterit au célèbre Hôtel Costes, tenu par l’aveyronnais Jean Louis Costes. 
C’est à ce moment là, qu’elle croise la route de Luc Pourrat (arrière petit fils de l’auteur de Gaspard des Montagnes) qui, après avoir caressé le rêve d’une carrière professionnelle de basketteur, intègre l’école Vatel à Lyon où il apprend le management hôtelier et la cuisine !

Originaire d’Aveyron, il rejoint lui aussi l’équipe de l’hotel Costes, mais officie en salle et pas en cuisine, en tant que manger et responsable.

«  L’hôtel Costes est une excellente expérience, nous y avons appris la rigueur et le fait de côtoyer tout type de personne aide à développer le sens du contact client » m’explique Chloé.

C’est lorsqu’elle tombe enceinte, que ces deux là se décident à partir vivre dans l’Aveyron.

« On ne voulait pas élever notre enfant à Paris et on voulait faire un break d’un an ». Ils tombent alors sur cette maison art déco des années 1930 à louer. «  On a fait d’énormes travaux car lorsqu’on a eu les clefs il n’y avait pas de chauffage, pas d’électricité au normes, toute la plomberie et l’électricité à refaire, les sols à refaire et les murs à doubler. Bref, beaucoup de travail mais un énorme coup de cœur ».
Ils transforment cette maison en un restaurant douillé avec plusieurs petites salles aux ambiances différentes. Luc s’installe en cuisine alors qu’il n’a pas officié dans une cuisine depuis sa formation à Vatel. Alors que je l’interroge sur d’éventuelles appréhensions, il me répond sourire aux lèvres «  Non pas d’appréhension, j’ai toujours aimé cuisiner, quand on est passionné il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas ».
Son optimisme et son engagement payent.

Lorsqu’ils ouvrent en 2018, ils étaient les premiers à initier à Rodez le principe des « tapassiettes ». Petites assiettes, à partager où à mélanger. « Au départ ce n’était pas gagné, les aveyronnais sont habitués à des assiettes copieuses et une cuisine traditionnelle. Nous veillons à ce qu’il n’y ai pas trop de gaspillage. A quoi bon faire de grosses assiettes pour en jeter la moitié ? » Car la Maison cherche à avoir une démarche vertueuse, de bons produits et des vins bios de vignerons artisans sélectionnés par la maison Falguières.

crédits La Maison

Petit à petit la Maison se fait un nom et passe de 25 à 60 couverts. Le succès de cet etablissement ne tient pas seulement à la qualité de ce qu’on y mange mais aussi et surtout à l’ambiance spéciale que Luc et Chloé on instillé.

Bref, la maison porte bien son nom, l’endroit est chaleureux, le naturel et l’authenticité des propriétaires sont irrésistibles. Comme dans une vraie maison, on peut y croiser leur chien et parfois même leur petit garçon.

Et comme si ça ne leur suffisait pas Luc et Chloé viennent d’ouvrir un deuxième établissement à deux pas de la maison « le garde manger » où vous y trouverez de délicieux kébabs.

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